
Adeline Terpo présente ici ses trois dernières années de travail issu d’une réflexion sur la considération que nous, humains, avons pour le reste du vivant.
La hiérarchisation des espèces, leur intérêt systématique pour l’homme et la mise à disposition du vivant sont au coeur de ce questionnement. Ce grand ensemble entendu sous l’appellation de « nature » se compose en réalité d’une multitude de singularités. Cet unicité de l’être rend, par définition, sa valeur irremplaçable. Adeline Terpo a choisi de rencontrer les gorilles captifs de France dont l’expérience, l’histoire et la personnalité nous permettent de mieux comprendre cette valeur. Leur bagage culturel, leur filiation, leurs liens aux autres et leurs façons de voir le monde n’appartiennent qu’à eux. Au travers son travail de portrait, l’artiste porte égard à l’individu pour nous mener à un mode de pensée élargi qui nous invite à reconsidérer le monde vivant dans son ensemble, premier acte vers une vision plus horizontale de celui‐ci.